28. Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui ; afin que, lorsqu'il sera manifesté, nous ayons de l'assurance, et que nous ne soyons pas confus loin de lui, à son avènement. 29. Si vous savez qu'il est juste, reconnaissez que tout homme aussi qui pratique la justice est né de lui.
1. Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. C'est pour cela que le monde ne nous connaît point, parce qu'il ne l'a point connu. 2. Bien-aimés, maintenant nous sommes enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; nous savons que, quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu'il est.
3. Et quiconque a cette espérance en lui se purifie soi-même, comme lui est pur. 4. Quiconque commet le péché, transgresse aussi la loi ; et le péché est la transgression de la loi. 5. Et vous savez que celui-là a été manifesté afin qu'il ôtât les péchés, et il n'y a point en lui de péché. 6. Quiconque demeure en lui ne pèche point : quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu. 7. Petits enfants, que personne ne vous égare ; celui qui pratique la justice est juste, comme celui-là est juste. 8. Celui qui commet le péché est du diable ; car dès le commencement le diable pèche. Voici pourquoi le Fils de Dieu a été manifesté : pour qu'il détruisît les uvres du diable. 9. Quiconque est né de Dieu ne commet point le péché ; parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu. 10. En ceci sont manifestés les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n'est point de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère.
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NOTES
| 2.28 |
Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui ; afin que, lorsqu'il sera manifesté, nous ayons de l'assurance, et que nous ne soyons pas confus loin de lui, à son avènement. |
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EN VUE DE L'AVENEMENT DU SEIGNEUR, LES ENFANTS DE DIEU DOIVENT PRATIQUER LA JUSTICE ET L'AMOUR FATERNEL. Ch. 2 :28 à 4 :6
2 :28 à 3 :10 Enfants de Dieu, nous devons avoir une vie sans péché.
Et maintenant, à la "dernière heure." (verset 18)
- Afin que nous ne soyons pas confus loin de lui à son avènement, que nous ne soyons pas rejetés avec honte loin de lui, ou : "que nous n'ayons pas à nous éloigner de lui, couverts de honte." (Stapfer, Weiss.)
L'apôtre pense à l'avènement de Christ, à son retour glorieux pour le jugement, (comparez Colossiens 3.4) et non à la présence de Dieu comme plusieurs interprètes le concluent de verset 29, où Dieu est sujet.
Il veut que nous ayons alors une pleine assurance. (1Jean 4.17 ; Philippiens 1.20 ; Ephésiens 3.12)
Lorsqu'il sera manifesté ; le texte grec (Sin., B, A, C) porte : S'il est manifesté, mais cette tournure ne met pas en doute que la manifestation ait lieu, elle fait ressortir son imminence. |
| 2.29 |
Si vous savez qu'il est juste, reconnaissez que tout homme aussi qui pratique la justice est né de lui. |
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La perspective du jugement, qu'il vient d'entrouvrir, (verset 28) élève la pensée de l'apôtre vers Dieu qui est juste.
La justice, qui est l'essence de Dieu, confond le pécheur et ne lui permet pas d'avoir de l'assurance. (verset 28)
Mais les chrétiens doivent reconnaître que tout homme aussi (Sin, A C.) qui pratique la justice est né de lui.
Or ils font la justice ; ils sont donc des enfants de Dieu, nés de lui, ressemblant à leur Père qui est juste (la même vérité intime et profonde est exprimée au sujet de l'amour : 1Jean 4.7), et, par conséquent, ils n'ont pas à craindre d'être confus à l'avènement du juste Juge.
Plusieurs interprètes entendent ici par celui qui est juste, non Dieu le Père, mais Christ, dont l'apôtre parle au verset précédent comme du Juge. Mais l'expression nés de lui, se rapporte toujours, à Dieu. (Jean 1.13)
Cette consolante assurance conduit maintenant Jean à parler de "l'amour du Père et des glorieux privilèges des enfants de Dieu." |
| 3.1 |
Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. C'est pour cela que le monde ne nous connaît point, parce qu'il ne l'a point connu. |
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Chapitre 3.
Sin. porte : "Nous a témoigné, c'est pourquoi le monde ne vous connaît pas."
B porte : vous la première fois, nous la seconde.
- Voyez ! Il faut considérer fréquemment la beauté, la douceur, la gloire d'un tel titre, la grandeur d'un tel privilège.
Et pour concevoir quelque chose de l'amour que le Père nous a témoigné (grec nous a donné), en nous appelant de ce nom, il faut nous demander :
Qui éprouve cet amour ? le Dieu saint et juste.
Qui en est l'objet ? des pécheurs, "enfants de colère." (Ephésiens 2.3 ; Romains 5.8)
Qui nous a assuré cette grâce ? Jésus, en nous aimant jusqu'à la mort de la croix, et en nous régénérant par l'Esprit, de sorte que nous sommes "nés de Dieu", (1Jean 2.29 ; Jean 1.12,13) et que notre titre d'enfants de Dieu exprime une réalité intime et profonde.
- C'est cette réalité qu'affirment les mots : et nous le sommes qui se lisent dans Sin, B. A, C, après ceux-ci : que nous soyons appelés enfants de Dieu. Cette leçon est admise par tous les critiques. Nous n'avons pas seulement le titre, mais la qualité qu'il énonce. (Romains 8.16) Au reste, la même pensée se retrouve à verset 2.
- Jean a été conduit à parler de ce grand privilège des enfants de Dieu par la parole du verset qui précède : (1Jean 2.29) "il est né de Dieu," et il déduit plus loin la conséquence pratique de ce privilège, savoir la régénération et l'entière sanctification de ceux que Dieu a ainsi aimés et qui sont destinés à lui devenir semblables et à le voir tel qu'il est. (verset 2 et versets 3-10)
Par là, l'apôtre rentre dans son sujet : la communion avec Dieu, au moyen de la sainteté et de l'amour. (1Jean 1.3-10 ; 2.1-17)
Que le monde (1Jean 2.15,16, note) ne nous connaisse point, cela est naturel puisqu'il n'a point connu Dieu, (Jean 17.26) il ne saurait donc connaître ceux qui, nés de lui, portent son image et sont animés de son Esprit.
Et cette profonde opposition entre le monde et Dieu (1Jean 2.15-17 ; Jean 14.17 ; 15.18-21) doit leur faire sentir plus encore la grandeur de l'amour dont leur Père céleste les a aimés. |
| 3.2 |
Bien-aimés, maintenant nous sommes enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; nous savons que, quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu'il est. |
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L'intime félicité d'être enfants de Dieu, n'est pas un bien qui nous soit promis dans un lointain indéterminé : nous le sommes maintenant, par la foi en Jésus et par la régénération du cur ; (Jean 1.12,13 ; Romains 8.15,16) et cependant nous sommes, non seulement ignorés, méconnus du monde, (verset 1) mais environnés de ténèbres, soumis à bien des misères ; notre glorieuse destination n'a pas encore été manifestée ; (Romains 8.24,25 ; 1Corinthiens 2.9) nous avons de plus grandes choses à attendre.
Le texte reçu porte : Mais nous savons...Cette particule manque dans Sin., B. A C.
On peut traduire : quand il sera manifesté, (1Jean 2.28) et alors il s'agit de Jésus-Christ, que nous verrons tel qu'il est, ou bien : "quand cela sera manifesté," c'est-à-dire ce que nous serons et alors, Celui que nous verrons tel qu'il est, c'est Dieu, le Père qui nous a aimés comme ses enfants. (verset 1)
Même si, à cause de la proposition qui précède, on traduit : quand cela aura été manifesté les mots : nous le verrons tel qu'il est et nous lui serons semblables, peuvent se rapporter à Christ. La mention du retour de Christ (1Jean 2.28) rend cette explication probable.
Paul (Romains 8.17,29 ; 1Corinthiens 15.49 ; Philippiens 3.21) enseigne de même que nous serons transformés à la ressemblance de Christ. Il faut remarquer du reste que dans maint passage, (1Jean 2.3-6,8,20,28,29) on ne saurait dire si Jean parlé du Père ou du Fils, tellement les deux sont unis dans sa pensée. Ce sera la gloire et la félicité des enfants de Dieu de voir tel qu'il est, face à face, dans la plus intime et la plus parfaite communion, Celui qu'ils ne voient ici-bas que des yeux de la foi, comme dans un miroir, obscurément (Jean 17.24 ; 1Corinthiens 13.12 ; 2Corinthiens 5.7 ; Apocalypse 22.3,4 ; comparez Matthieu 5.8)
Mais à cela l'apôtre ajoute une pensée admirable de vérité et de profondeur : c'est que la contemplation immédiate de Dieu nous rendra semblables à lui. "Semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est ;" c'est le principe même de notre transformation, non pas le fait seulement duquel nous pouvons conclure que cette transformation aura lieu.
Par cette contemplation et cette communion, notre être tout entier se pénétrera si bien de la nature divine, que nous serons par degrés transformés à sa ressemblance, (comparez 2Corinthiens 3.18) sans jamais cesser d'être distincts de lui, dans une vivante personnalité.
"Dieu est la vie, ainsi nous vivrons ; Dieu est amour, donc nous aimerons ; Dieu est juste, nous serons remplis de justice ; Dieu est éternellement bienheureux, nous jouirons d'un bonheur pareil." Luther. |
| 3.3 |
Et quiconque a cette espérance en lui se purifie soi-même, comme lui est pur. |
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La joie d'être enfant de Dieu et héritier de sa gloire pourrait demeurer stérile pour la vie chrétienne ; l'apôtre a soin de rappeler qu'un chrétien, avec cette espérance de voir Dieu, ne saurait rester asservi au péché.
Ce qu'il espère, c'est d'arriver à la ressemblance avec Dieu ? qui est incompatible avec toute souillure du péché. (2Corinthiens 7.1 ; 2Pierre 3.13,14)
"Commençons dès maintenant à former les traits de cette ressemblance qui nous est promise, si nous voulons la porter dans le ciel." Quesnel.
L'expression : se purifier, est empruntée aux usages du culte israélite ; (Jean 11.55) le chrétien s'approche du vrai sanctuaire et participe au sacrifice seul efficace. (Jean 17.17,.) |
| 3.4 |
Quiconque commet le péché, transgresse aussi la loi ; et le péché est la transgression de la loi. |
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Grec : Quiconque fait le péché, fait aussi la transgression, et le péché est la transgression.
Celui qui fait le péché a beau se rattacher à l'Eglise et se prétendre enfant de Dieu : il y a incompatibilité absolue entre la communion de Dieu et le péché ; (Matthieu 7.23) car Dieu, loin de laisser à l'homme le jugement arbitraire de ce qui lui déplaît ou lui est agréable, a manifesté sa sainte volonté par la loi.
Comment donc, en transgressant volontairement cette loi, en foulant aux pieds cette volonté, espérer être en communion avec Dieu, être enfant de Dieu ? C'est au contraire se mettre en pleine révolte contre lui.
Le Nouveau Testament tout entier suppose ou proclame la valeur permanente de la loi, comme expression de la sainte volonté de Dieu. |
| 3.5 |
Et vous savez que celui-là a été manifesté afin qu'il ôtât les péchés, et il n'y a point en lui de péché. |
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Nouveau motif de ne point pécher : le but de toute l'uvre de la rédemption, aussi bien que la parfaite sainteté dont le Rédempteur a donné l'exemple, (verset 3) nous pressent d'avancer dans la sanctification.
- La pensée du Sauveur occupe tellement l'esprit de Jean, qu'il parle de lui sans le nommer. (Lui, celui-là : 1Jean 2.6 ; 3.3,7,16)
- L'expression : a été manifesté, s'applique à la première apparition de Jésus sur la terre, à toute sa vie ici bas. (verset 8) Jean emploie le même terme pour désigner sa seconde venue. (verset 2)
- Les péchés est la leçon de B. A, admise par les éditeurs modernes. Sin., C, majuscules portent, avec le texte reçu : nos péchés.
Jésus a ôté les péchés en les portant, en les expiant sur la croix. (Jean 1.29, 2e note.) Mais il les ôte aussi du cur et de la vie de ceux qui s'approprient son sacrifice. (verset 6 ; comparez 1Pierre 2.24) |
| 3.6 |
Quiconque demeure en lui ne pèche point : quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu. |
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Ces affirmations absolues, de même que celles de versets 8,9, paraissent être en contradiction directe avec 1Jean 1.8,9, non moins qu'avec le reste des Ecritures et toute l'expérience des chrétiens les plus avancés.
Mais il faut remarquer que le mot pécher signifie proprement "manquer le but," et peut s'appliquer, non à un acte mais à l'état habituel de l'âme : celui qui pèche, c'est celui qui a manqué sa destination, qui n'est point en communion avec Dieu, qui vit dans le péché.
Qu'est-ce qui "règne" dans l'âme (Romains 6.12,14) et domine dans la vie ? Si c'est le péché, c'est-à-dire les actes contraires à la volonté de Dieu, à sa loi, (verset 4) l'homme n'a point vu le Sauveur des yeux de la foi ; il ne l'a point connu ; (1Jean 2.2-6, note) il est "du diable," dont Jésus-Christ a détruit les uvres (verset 8)
Pécher, dans ce sens ce n'est donc pas commettre involontairement, par faiblesse, par surprise, quelque acte contraire à la loi de Dieu, car alors les paroles de Jean ne laisseraient à aucun chrétien la moindre espérance de salut sans compter que l'apôtre se contredirait luimême.
Pécher c'est vivre dans une révolte habituelle contre la volonté de Dieu, ou du moins transgresser sa loi sciemment, volontairement, et en y trouvant son plaisir. Toutefois, comme la limite entre les deux sens du mot pécher n'est pas tracée d'une manière bien précise dans la pratique de la vie, comme il y a toujours lieu à de funestes illusions, il est probable que Jean s'est, à dessein, exprimé en termes absolus, sans aucune restriction, afin de prévenir toutes les erreurs possibles. (Voir la note qui suit.)
Le caractère absolu de cette affirmation : il ne pèche point, se trouve du reste tempéré par la désignation du sujet : quiconque demeure en lui. En tant que le pécheur demeure en son Sauveur, il ne pèche plus ; dès qu'il sort de la communion de Christ, il retombe dans le péché. (Comparer verset 9, note.) |
| 3.7 |
Petits enfants, que personne ne vous égare ; celui qui pratique la justice est juste, comme celui-là est juste. |
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Ainsi, point d'illusions : celui-là seul qui fait la justice (grec comme verset 10 et 1Jean 2.29, note), c'est-à-dire qui exerce et pratique dans toute sa plénitude, en pensées et en actions, la volonté de Dieu telle qu'il nous l'a révélée par sa loi, celui là seul est juste, comme le Sauveur lui en a donné l'exemple, et le chrétien ne doit se contenter de rien moins que cela. (verset 3)
C'est le but, l'idéal qu'il est appelé à poursuivre constamment. (1Jean 2.6)
- Il ne s'agit point ici de ce qui rend l'homme juste ou le justifie devant Dieu, mais de la justice intérieure, de la sainteté. |
| 3.8 |
Celui qui commet le péché est du diable ; car dès le commencement le diable pèche. Voici pourquoi le Fils de Dieu a été manifesté : pour qu'il détruisît les uvres du diable. |
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Est conduit par lui, animé de son esprit. (Jean 8.44, 1re note.)
Depuis que le péché est dans le monde. (Genèse 3.1 et suivants ; Jean 8.44, 2e note).
Le Fils de Dieu et le diable sont en lutte c'est à l'action du diable que Jésus lui-même a attribué l'hostilité des Juifs, (Jean 8.41) la trahison de Judas, (Jean 6.70) les souffrances de sa passion, (Jean 14.30) etc.
Comment donc appartiendrait-on à Christ, si l'on fait les uvres du diable ? L'un détruit l'autre, il faut choisir, et ne pas chercher à unir Christ et Bélial. |
| 3.9 |
Quiconque est né de Dieu ne commet point le péché ; parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu. |
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Comparer verset 6, note.
Jean indique ici pourquoi le chrétien régénéré ne peut plus pécher : il est né de Dieu, il y a en lui une vie qui exclut le péché, qui procède d'une tout autre source puisqu'elle a Dieu pour auteur.
De plus, la même cause qui a opéré en lui cette transformation, cette création nouvelle, y est encore agissante ; Jean la nomme la semence de Dieu ; il entend par là sa Parole et son Esprit, moyens de la régénération. (Comparer 1Pierre 1.23, note.)
Parce que cette semence demeure en lui, le chrétien ne peut pécher. Il est né de Dieu, il est une nouvelle création de son Esprit ; le péché apparaît dès lors dans sa vie comme une uvre "du vieil homme, qui a été crucifié avec Christ afin que le corps du péché fût détruit," (Romains 6.6) comme un fait contraire à sa vraie nature, restaurée par le Sauveur et qui n'a que de saints désirs, des affections célestes.
Sans doute cette affirmation : il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu, est une affirmation de la foi, plus qu'une donnée de l'expérience. Mais dans la mesure où le chrétien persévère dans cette foi, par laquelle il "se regarde comme mort au péché et comme vivant pour Dieu en Jésus-Christ," (Romains 6.11) et demeure humblement sous l'action de l'Esprit qui le sanctifie, il éprouve que la domination du péché sur son âme est brisée, que sa constitution spirituelle elle même est modifiée qu'il lui devient moralement impossible de commettre telle faute grossière, de succomber à telle tentation qui lui était autrefois habituelle, de redevenir l'esclave de tel vice dont le joug a été brisé définitivement.
Et s'il doit encore lutter contre des manifestations plus subtiles du péché, contre une sensualité raffinée, contre l'orgueil et l'égoïsme, - cette lutte se prolonge aussi longtemps qu'il demeure dans ce "corps de mort," - il sait que la semence de Dieu demeure en lui, et qu'elle renferme une puissance infinie de vie qui finira par triompher de tout péché.
L'assurance que ces paroles donnent à l'enfant de Dieu est bien consolante. On peut en conclure aussi que lorsqu'un homme retombe dans le péché et y persévère, cet homme n'était pas né de Dieu. |
| 3.10 |
En ceci sont manifestés les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n'est point de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère. |
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Grec : "ne fait pas la justice." (Voir verset 7, note.)
C'est-à-dire "né de Dieu," animé de son Esprit (verset 9)
Au-dessus de tous les autres commandements est le commandement de l'amour, qui en est l'âme ; c'est pourquoi Jean ajoute ici ce signe infaillible pour discerner si nous sommes de Dieu, oui ou non. |