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20 à 25 Mort d'Hérode.
Il est dit littéralement qu'Hérode combattait avec colère les Tyriens et les Sidoniens.
Cette expression ne signifie point qu'il fût en guerre avec les villes de Tyr et de Sidon ni qu'il eût "le dessein de leur faire la guerre," selon la traduction d'Ostervald, car ces villes de la Phénicie étaient sous la domination romaine, et Hérode, qui lui-même devait tout aux empereurs, se serait bien gardé de cette folie.
Le mot grec signifie qu'il était irrité, animé de dispositions hostiles contre ces villes commerçantes, il cherchait à nuire à leurs intérêts matériels, comme le montre ce verset même.
Les Phéniciens tiraient, par leur négoce, des états d'Hérode, du blé, des fruits et d'autres denrées nécessaires à leur subsistance. Aussi s'empressèrent-ils de s'assurer la paix avec lui.
Leurs délégués ayant gagné un chambellan du roi, obtinrent une audience publique, que Luc va décrire. |
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Hérode était juif, il devait donc savoir combien était coupable cet orgueil dont il s'enivrait. Et quand le peuple aveuglé lui rendit publiquement des honneurs divins il aurait dû les repousser comme une idolâtrie et un sacrilège. Il ne le fit pas, et un châtiment terrible manifesta la Justice de Dieu sur celui qui, en outre, avait sur sa conscience le meurtre d'un apôtre du Seigneur.
La maladie mortelle dont il fut atteint est attribuée à l'action d'un ange qui le frappa, (comparez 2Samuel 24.17 ; 2Rois 19.35) mais cette expression n'implique pas nécessairement que l'ange apparut aux spectateurs.
Luc indique lui même la cause de la mort d'Hérode dans l'affreuse maladie dont il fut atteint : rongé des vers. Il mourut comme Antiochus Epiphane. ( /RAPC 2Ma 9 :5,9.)
Josèphe (Ant. XIX 8, 2) raconte longuement la mort d'Hérode. Son récit diffère, en quelques détails, d'avec celui de Luc mais, dans le fond, les deux écrivains sont d'accord.
L'historien juif place la scène en plein théâtre, où l'on célébrait des jeux en l'honneur de l'empereur en présence d'une foule immense. Hérode parut, couvert d'un manteau royal dont les broderies d'argent étincelaient aux rayons du soleil.
Lorsque le peuple lui rend les honneurs divins Josèphe, indigné, fait lui-même cette réflexion : "Le roi ne les reprit point et il ne repoussa pas loin de lui cette impie adulation."
Selon cet historien, Hérode, à l'instant même, se sentit atteint d'une maladie mystérieuse qui lui déchirait les entrailles, et il fut emporté dans son palais, où il mourut quelques jours après.)
Josèphe (Ant. XIX 8, 2) raconte longuement la mort d'Hérode. Son récit diffère, en quelques détails, d'avec celui de Luc mais, dans le fond, les deux écrivains sont d'accord.
L'historien juif place la scène en plein théâtre, où l'on célébrait des jeux en l'honneur de l'empereur en présence d'une foule immense. Hérode parut, couvert d'un manteau royal dont les broderies d'argent étincelaient aux rayons du soleil.
Lorsque le peuple lui rend les honneurs divins Josèphe, indigné, fait lui-même cette réflexion : "Le roi ne les reprit point et il ne repoussa pas loin de lui cette impie adulation."
Selon cet historien, Hérode, à l'instant même, se sentit atteint d'une maladie mystérieuse qui lui déchirait les entrailles, et il fut emporté dans son palais, où il mourut quelques jours après. |
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Grec : après avoir rempli le service, la diaconie, c'est-à-dire avoir remis la collecte dont ils étaient chargés. (Actes 11.29,30)
Luc achève ainsi sa relation du voyage de Barnabas et de Saul à Jérusalem. (Actes 11.30)
On peut donc conclure que tous les faits rapportés dans notre chapitre se passèrent pendant ce voyage. (verset 1, note)
Quant à Jean, surnommé Marc, voir verset 12, note. |