Mercure
Ἐκάλουν τὸν Παῦλον Ἑρμῆν, ἐπειδὴ αὐτὸς ἦν ὁ ἡγούμενος τοῦ λόγου.
Ils appelaient Paul Mercure, parce qu'il portait la parole.
(Actes.14.12)
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Histoire de la Bible en France

Daniel Lortsch (1855-1916) a été pasteur à Beauvoisin, puis à l'Église Évangélique Libre de Nîmes, mais c'est surtout en tant qu'agent de la Société biblique britannique et étrangère que son nom reste dans la mémoire protestante. Son livre, Histoire de la Bible en France, est en effet devenu un classique, par la richesse documentaire qu'il a su réunir. Trop souvent le public évangélique français suppose que l'influence de la Bible ne s'est manifestée dans notre pays qu'avec la Réforme ; l'ouvrage de D. Lortsch détruit ce préjugé, en montrant que la connaissance de l'Ancien et du Nouveau Testament a fortement rythmé la culture du moyen-âge et laissé sa trace dans la langue populaire. (En couverture, une enluminure extraite de la Bible de Charles le Chauve, au neuvième siècle). En dépit du titre, l'auteur ne s'est d'ailleurs pas limité à l'histoire de la diffusion des Écritures en francophonie, il y ajoute une collection de fragments fort bien rédigés, sources d'informations et de curiosités irremplaçables pour le bibliste.

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La Bible historiale est certainement la plus célèbre des premières traductions françaises de la Bible ; elle date de la fin du treizième siècle et a été effectuée sur le texte latin de la Vulgate, par Guiart Desmoulins (ou Guyart des Moulins). C'était en réalité une Bible annotée, puisqu'elle contenait en plus de la traduction des gloses explicatives. Pour ces dernières Guiart s'était aidé du travail d'un grand érudit, né à Troyes vers 1100, Petrus Comestor, c-à-d Pierre le Mangeur. Pourquoi l'avait-on surnommé ainsi ? c'est la question à laquelle vous devrez répondre pour pouvoir télécharger le livre. Cependant, au vu de sa représentation sur une ancienne gravure, Pierre le Mangeur n'était pas particulièrement gros.

Quoiqu'il en soit, le bonhomme ne manquait pas d'humour, puisqu'il avait lui-même composé ainsi l'épitaphe qui se lit sur sa tombe :

J'étais Pierre que la pierre couvre,
Dit le Mangeur, maintenant mangé.
Vivant j'ai enseigné et mort je ne cesse d'enseigner,
Afin que ceux qui me voient réduit en cendre disent :
Ce que nous sommes, il le fut ;
Un jour nous serons ce qu'il est ici.
cover
Question :

Alors, ce Petrus Comestor, qu'est-ce qu'il avait tant mangé ?


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